Le chemin de croix de Dominique, éleveuse repentie - Extrait
Extrait
Dominique Mauer, ancienne éleveuse sexagénaire et originaire de l’est de la France, n’est pas du genre à se laisser abattre. L’expérience de la vie s’est empressée de forger sa carapace. Chaque jour, depuis 14 ans, elle se bat pour que puisse continuer le Domaine des Douages, l’un des refuges pour animaux de ferme le plus grand de France. Dominique est une héroïne du quotidien. D’éleveuse elle est devenue défenderesse de la cause animale. Il lui devenait impossible d’envoyer ses animaux à l’abattoir. À ses débuts, pensant que les moutons étaient idiots, elle avait choisi l’élevage ovin : « Au moins, je me disais que je ne m’attacherais pas à eux. Et puis j’ai appris à les connaître et j’ai vite compris qu’ils avaient une vie sociale et une solidarité entre eux ». Aujourd’hui, elle s’accroche pour que perdure son association d’animaux de ferme. Mais cet oasis, insoupçonné et pourtant si nécessaire à la diversité du paysage de nos campagnes, ne tient qu’à sa ténacité.
Dominique Mauer, a former breeder in her sixties from eastern France, isn’t the type to let herself be defeated. Life experience has been quick to forge her shell. Every day, for the past 14 years, she has been fighting to keep the Domaine des Douages, one of the largest shelters for farm animals in France, going. Dominique is an everyday heroine. From being a breeder she became a defender of the animal cause. It became impossible for her to send her animals to the slaughterhouse. At the beginning, thinking that sheep were stupid, she chose sheep farming: "At least I told myself that I wouldn't get attached to them. Then I got to know them and I quickly realised that they had a social life and solidarity among themselves". Today, she’s determined to keep her farm animal association going. But this oasis, unsuspected and yet so necessary to the diversity of the countryside, is only possible thanks to her tenacity.
Dominique Mauer, ancienne éleveuse sexagénaire et originaire de l’est de la France, n’est pas du genre à se laisser abattre. L’expérience de la vie s’est empressée de forger sa carapace. Chaque jour, depuis 14 ans, elle se bat pour que puisse continuer le Domaine des Douages, l’un des refuges pour animaux de ferme le plus grand de France. Dominique est une héroïne du quotidien. D’éleveuse elle est devenue défenderesse de la cause animale. Il lui devenait impossible d’envoyer ses animaux à l’abattoir. À ses débuts, pensant que les moutons étaient idiots, elle avait choisi l’élevage ovin : « Au moins, je me disais que je ne m’attacherais pas à eux. Et puis j’ai appris à les connaître et j’ai vite compris qu’ils avaient une vie sociale et une solidarité entre eux ». Aujourd’hui, elle s’accroche pour que perdure son association d’animaux de ferme. Mais cet oasis, insoupçonné et pourtant si nécessaire à la diversité du paysage de nos campagnes, ne tient qu’à sa ténacité.
Dominique Mauer, a former breeder in her sixties from eastern France, isn’t the type to let herself be defeated. Life experience has been quick to forge her shell. Every day, for the past 14 years, she has been fighting to keep the Domaine des Douages, one of the largest shelters for farm animals in France, going. Dominique is an everyday heroine. From being a breeder she became a defender of the animal cause. It became impossible for her to send her animals to the slaughterhouse. At the beginning, thinking that sheep were stupid, she chose sheep farming: "At least I told myself that I wouldn't get attached to them. Then I got to know them and I quickly realised that they had a social life and solidarity among themselves". Today, she’s determined to keep her farm animal association going. But this oasis, unsuspected and yet so necessary to the diversity of the countryside, is only possible thanks to her tenacity.
